MOUVES ! Les entrepreneurs sociaux en France ! C’était dans le Business Club (podcast)
C’était dans le Business Club de France qui sera diffusé sam 29/12 à 7h, dim 30/12 à 15h et exceptionnellement 1/1/13 à 7h et 19h.
Et si nous réussissions l’année 2013 ?
Au sommaire :
Le MOUVES : Mouvement des Entrepreneurs Sociaux. Pourquoi les entrepreneurs sociaux sont-ils les grands oubliés des réformes en faveur (?) des entreprises. Avec Jean Marc Borello, Pdt du Mouves et du Groupe SOS
Ecouter ou réécouter l’émission :
[audio http://podcast.bfmbusiness.com/channel151/20121231_club_1.mp3]2è partie : Le MOUVES, avec Jean Marc Borello (à partir de la mn 12)
Jean Marc Borello
Président du Groupe SOS
Président du Mouves
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- 28 ans d’existence
- 10 000 collaborateurs.
- Plus de 280 établissements répartis dans 18 régions en métropole, en Guyane, à Mayotte et à la Réunion.
- 560 millions d’euros de budget annuel / 300 millions de CA en 2011
- En 2011, les actions des différentes entités du Groupe SOS ont eu un impact sur plus de 1 million de personnes.
- Parmi elles, plus de 250 000 ont été accompagnées, soignées ou hébergées.
Le Mouvement des entrepreneurs sociaux (Mouves) fédère et représente les entrepreneurs sociaux et leurs partenaires en France. Des entrepreneurs motivés avant tout par l’intérêt général, pour qui le profit est un moyen, pas une fin en soi. Le Mouves agit pour promouvoir leur métier et leurs solutions, et créer un environnement plus favorable à leur essor.
Lancé officiellement le 2 février 2010, il compte actuellement plus de 250 adhérents. Le Mouves vise 1000 adhérents pour 2013.
Les entreprises sociales en France :
Les entreprises sociales sont des entreprises à finalité sociale ou sociétale et à lucrativité limitée (profits largement réinvestis dans le projet, rémunération limitée du capital, échelle des salaires encadrée). Mouvement de fond international, elles sont déjà des dizaines de milliers dans le monde à entreprendre autrement, au service de l’intérêt général.
En France, elles évoluent dans le champ de « l’économie sociale et solidaire » qui compte 215 000 entreprises (9,2% des entreprises françaises – près de 10% des salariés en France), 2,3 millions de salariés et crée 2,5 fois plus d’emplois que la moyenne du privé.
Entre 2006 et 2008, l’ESS a ainsi créé plus de 100 000 emplois. Entre 2001 et 2006, plus de 250 000 emplois. En moyenne 50 000 emplois par an.
http://www.cncres.org/accueil_cncres/less___leconomie_sociale_et_solidaire/chiffres
Depuis plusieurs semaines le Mouvement des entrepreneurs sociaux (Mouves) se mobilise pour que le Crédit d’Impôt pour la Compétitivité et l’Emploi (CICE) soit étendu aux entreprises sociales. Notamment aux associations non lucratives, non assujetties à l’impôt sur les sociétés, et positionnées sur des secteurs où elles sont en concurrence directe avec les entreprises du privé lucratif : par exemple la santé (les hôpitaux), la dépendance (les maisons de retraite), la petite enfance (les crèches) ou encore la croissance verte (recyclage).
Réfléchissons un peu … Comment sortir de la crise.. là à l’instant « T » Quelques pistes de réflexions avec Jean Marc Borello
Ces entreprises sociales oubliées par les réformes à venir…
Quelques propositions du MOUVES :
1. Le volet de la future Banque Publique d’Investissement dédié au financement des entreprises sociales est un investissement clairement orienté en faveur de la compétitivité comme les dispositifs de financements dédiés à l’innovation (Crédit d’Impôt Recherche, Crédit d’Impôt innovation, Oséo, statut « jeunes entreprise innovante », …) qui doivent aujourd’hui être ouverts à l’innovation sociale.
2. Les entreprises sociales doivent pouvoir bénéficier des mesures de réduction de cotisations sociales annoncées dans le Pacte de compétitivité, y compris les associations œuvrant dans des champs hautement concurrentiels comme la santé, la dépendance ou encore l’aide à domicile.
3. Pour les associations non soumises à l’impôt sur les sociétés et qui de fait ne peuvent bénéficier de crédit d’impôt, une baisse des taxes sur les salaires pourrait être étudiée.
4. Plus généralement, le principe d’un redéploiement des aides publiques aux entreprises en fonction de leur efficacité économique et de leur impact social et environnemental doit être systématisé.
Et pourtant, sur le plan Européen (et pas seulement, la France est un exemple dans le domaine de l’économie solidaire, dans le monde). Déjà en mars 2011 : Clôture par le commissaire européen M. Barnier de la conférence Mouves sur l’entrepreneuriat social,
Le Mouvement des entrepreneurs sociaux (Mouves) est un mouvement de personnes qui se retrouvent sur des valeurs, des pratiques et la volonté de construire une économie humaine qui réponde efficacement aux besoins de la société : emploi, santé, éducation, dépendance, logement, alimentation, etc.
Le Mouves fédère et représente les entrepreneurs sociaux. Des entrepreneurs qui portent une vision, prennent des risques, développent et innovent, managent des équipes. Des entrepreneurs motivés avant tout par l’intérêt général, pour qui le profit est un moyen et pas une fin en soi. Des entrepreneurs qui partagent équitablement les richesses qu’ils créent.
Dispersés, cloisonnés, isolés, les entrepreneurs sociaux n’arrivent pas encore à mobiliser l’opinion, à influencer les décideurs, à rendre visibles leurs pratiques et leurs solutions. Ensemble, ils peuvent être plus forts et plus audibles. Ils peuvent agir pour changer la donne. C’est pourquoi a été créé le Mouves, dans la lignée du Livre Blanc pour développer l’entrepreneuriat social (Avise, 2009).
Le Mouvement des entrepreneurs sociaux veut démultiplier et faire grandir les entrepreneurs sociaux en œuvrant dans deux directions : révéler le métier d’entrepreneur social et donner envie de l’exercer ; créer un environnement favorable au développement de l’entrepreneuriat social. Lancé officiellement le 2 février 2010, il compte actuellement plus de 250 adhérents.
Le Mouves vise 1000 adhérents pour 2013.